Page:Rétif de La Bretonne - L’Anti-Justine ou les délices de l’amour, 1864.djvu/127

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 23 —

volupté : « Foutre divin ! divin con !… vit divin !… » marquèrent l’égarement des deux conœuvrants.

Cependant Cordaboyau flairait la chaussure mignonne de Conquette Ingénue, et allait y mettre son vit : « Laisse donc, lui dit Rose-Mauve, tout enculée qu’elle était, cela est insensible ; mon con est libre, que ne le fous-tu ?… » Le bougre lui mit le ventre en l’air, et pendant que Brisemotte la saccadait en cul, Cordaboyau la saccadait en con.

Je bandais si fort en entendant et voyant tout cela, que j’allais enconner Minonne ou Connette ; ma fille, qui déchargeait, me dit tendrement : « Un autre con… que le mien… peut-il vous tenter ? » Cette tendresse vraiment filiale me toucha au cœur : « Ôte-toi, dis-je à Trait-d’Amour, tu dois avoir déchargé : » Il déconna, et moi, ému d’un amour paternel sans bornes, j’enconnai ma fille sans laver. « Mêlons nos trois foutres, lui disais-je en enfonçant, que ton con filial engouffre le vit paternel avec délices ! Remue du cul, adorable enfant, rends-moi tout le foutre que j’ai déchargé dans le con de ta mère pour te faire. Ah ! comme la garce remuait du cul, oscillait du con, le jour où je l’engrossai de toi ! Elle était chaussée, parée, un peu chiffonnée et si chaude, qu’elle se mit sur moi et s’enconna pour m’exciter davantage. Elle me disait, en saccadant : « Pousse… enfonce… mon con est préparé, je viens d’être foutue par ce beau commis aux aides dont tu es si jaloux. » Et elle saccadait… Pour moi, je foutis avec fureur comme je te fous à présent ; c’est moi qui t’ai engendrée en fouterie dans son con satiné… quoique tu ressembles à Louis XV, qui, dit-