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inonder d’un torrent de sperme le conin qu’il martyrise ; nous ne pouvions l’enlever et l’arracher ; son vit lapait comme celui d’un gros dogue dans la vulve enflammée d’une grande levrette. En ce péril, nous implorâmes, Trait-d’Amour et moi, la pudeur de Conquette. L’adorable fouteuse, fidèle à nos vits, donna un coup de cul en arrière et se déconna. Trait-d’Amour plongea rapidement son bracquemard en furie dans le con béant. Brisemotte, enragé, se jeta sur Rose-Mauve, qui ne s’y attendait pas, et la foutit en levrette avec tant de brutalité qu’il la fit crier, autant de douleur que de plaisir. En voyant Connette se lever : « Reste là, garce ! s’écria-t-il ; je suis dans une telle rage pour ce con velouté que fout Trait-d’Amour, que j’enconnerais la rue Maubuée et celle de la Tannerie ! » En effet, Rose-Mauve déconnée, il foutit Connette, la fit crier, enfila Minonne sans intervalle, et reprit : « Rose-Mauve, que n’ai-je là notre putain d’hôtesse ! La garce boîte avec grâce, elle a de blancs tétons, qu’on me l’appelle ! » Nous lui préparions Rose-Mauve, qu’il encula. Pendant ce temps-là, Trait-d’Amour se débattait sur madame Vitnègre, qui se plaignottait tendrement et déchargeait sans cesse parce que son enconneur ne la déconnait pas. « Que la bougresse qui est libre, dit-il chatouille les tétons de ma déesse : ça la fera me secouer. — Alors ! m’écriai-je, que Minonne lui chatouille le haut de la motte, la douce main de Connette les couilles du cruel pourfendeur, et moi je chatouillerai les pieds délicats de la belle enconnée. » Ce qui s’exécuta. De violents soubresauts, des cris, des exclamations de