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clignottement de ses yeux annoncerait l’éruption du foutre. « En ce cas, s’écria le bougre, qu’une de ces trois garces se couche là, le con pommadé, pour que mon vit convulsif s’y précipite et décharge. » On pommada Rose-Mauve. Cordaboyau enconna lentement Conquette, dont le con satiné le fit se récrier, mais il plongea jusqu’au fond. On l’observait… il clignotta de l’œil ; aussitôt Brisemotte et Trait-d’Amour l’enlevèrent comme une plume en jurant : « Le sacré bougre ! il va partir ! » et ils le mirent sur la brune Rose-Mauve bien écartée, et Connette dirigea le vit. Cette fille, la plus chaude des garces, si madame Vitnègre ne l’eût surpassée, engloutit le vit en trois coups de cul sans intervalles ; Cordaboyau déchargea en hurlant de volupté ; Rose-Mauve l’étreignit avec une délicieuse fureur.

Cependant, ce que je voyais m’avait raidi, et j’enfonçai dans le con humide de ma fille, qui, suffisamment limée, déchargea deux fois avant que je l’humectasse de mon foutre paternel. Elle gigottait, criottait, soupirottait. « Ah ! s’écria Trait-d’Amour, vous êtes l’âme de son con, cher maître ! il se fond en jus d’amour quand vous le perforez ; voyez comme elle en donne, l’aimable enfant ! Fous, divine garce, décharge ! » Ce fut ensuite le tour de Brisemotte ; Conquette, pommadée, fut étendue sur le foutoir ; il enconna ma fille. La grosseur du vit et sa raideur lui arrachaient de sourds gémissements ; elle travaillait de toutes ses forces, mais le terrible engin avait plus de trois pouces pour toucher au fond. Tout à coup nous nous apercevons que le perfide Brisemotte veut