Page:Rétif de La Bretonne - L’Anti-Justine ou les délices de l’amour, 1864.djvu/119

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 15 —

monsieur Vitnègre, et Trait-d’Amour perça sans pitié, par des effets redoublés, le cul virginal de la belle gamahucheuse. La belle Poilsoyeux appela : « Le vit !… le vit !… » Je n’y pouvais tenir, je dérangeai la Rose-Mauve enculée pour me précipiter dans le con de ma fille haletante de volupté.

J’enconnais vigoureusement, lorsque j’eus la délicieuse surprise de me sentir gamachucher le cul ainsi que la racine des couilles par la bouche et la langue veloutée de Rose-Mauve ; je cocufiai mon Vitnègre aussi copieusement que si j’avais eu les couilles d’un dieu ! On abluait : « Avec la permission de ma déesse (à Conquette), il faut que je m’acquitte avec Rose-Mauve. » Tout le monde s’écria : « Non !… non !… dimanche !… » Je ne les écoutai pas : j’enfilai la pucelle, qui criotta, sanglottina, et ils furent témoins de ma nouvelle victoire… Mais Conquette me gronda sérieusement en allant dîner.

La conversation fut sage, rassise ; Brideconin et sa femme en étaient édifiés, mais je ne tardai pas à les mettre dans nos plaisirs. Au dessert, Trait-d’Amour me demanda une histoire dans le genre de nos amusements ; je lui donnai à lire une lettre adressée à Vitnègre par un de ses trois payeurs, lettre que j’avais trouvée dans une des malles de ma fille.




CHAPITRE XXX.

De la piochée, du pioché, du piochard.

« Nous avons un de nos confrères qui avait une maîtresse de seize ans, dont il jouissait à sa manière,