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heures, ce qui la fit rougir, mais j’observai qu’en montant, me croyant parti, elle souriait. Je fus exact ; en la ramenant je la fis marcher devant moi, m’apercevant qu’elle était observée par un homme que je pris pour un des payeurs de Vitnègre, mais il ne pouvait reconnaître que son joli tour de cul et sa marche provocante, tant elle était encaléchée. J’observai l’inconnu. Je demandai à ma fille si c’était celui-là qu’elle préférait. « Oui », me dit-elle. Alors, je la nommai distinctement ma fille, et l’homme s’éloigna. J’avais averti Trait-d’Amour ; il avait une clef de mon magasin et nous l’y trouvâmes. Je le crus seul, malgré la recommandation que je lui avais faite de m’amener quatre acteurs des deux sexes. Je lui dis en riant que je bandais et que je voulais enconner. « Quoi ! dit Conquette, est-ce que vous allez faire tous les deux comme l’autre fois ? Je ne suis pas disposée, je vous en avertis. — Nous vous disposerons, la belle », lui dit ironiquement Trait-d’Amour, qui la crut ma putain. « Voyez-moi ce vit-là (et il lui en montra un superbe). Laissez-moi d’abord vous lécher le conin, mamzelle, mon maître vous enconnera lorsque vous serez disposée. J’ai tout préparé pour lui donner, ainsi qu’à vous, un plaisir de fermier-général. » Il la renversa brutalement et la gamahucha, en lui disant comme s’il l’avait menacée : « Ne me résistez pas, car je vous ferais mal… » Mais madame Poilsoyeux, comme toutes les femmes à grand tempérament, aimait dans la fouterie et ses accessoires une sorte de brutalité. Ainsi, en croyant la contraindre, il la servait admirablement… La belle commençait à décharger.