Page:Régnier - Les Médailles d’argile, 1903.djvu/109

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Mais maintenant ma vie est faite ; le soir tombe.
Et mes os épargnés par le flot vagabond
À l’ombre du cher bois au sable dormiront,
Parmi les hêtres blancs et les pins résineux,
Tandis qu’au vent qui passe en fuite au-dessus d’eux
Murmurera tout bas à mon oreille vaine
Un invisible écho de mers aériennes.