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Clercati. À peine lui savais-je quelque gré du latin qu’il m’avait appris. Que valaient les meilleures périodes cicéroniennes, dont il m’expliquait la contexture, auprès des tirades grandioses que me faisait débiter aujourd’hui, à grand renfort de gestes, le seigneur Alvenigo ? Rien d’autre ne m’intéressait, au point que je ne songeai pas une fois à descendre jusqu’à Vicence pour aller faire visite au pauvre abbé Clercati. Quant aux Vallarciero, je les avais complètement oubliés. Ainsi ne sortais-je point de la Rotonda et de ses jardins. L’eussé-je souhaité, d’ailleurs, que j’en aurais été empêché par l’obligation où je me serais trouvé de dépouiller, pour le faire, les vêtements à la romaine ou à la grecque où je me drapais si fièrement et dont la vue eût ameuté sur mes talons tous les polissons de la ville et fait se mettre aux portes les artisans et les bourgeois.

Or, la pensée que l’on pût rire de moi m’é-