Page:Règle du Jeu d'Échecs de la F.I.D.E. 1930.pdf/11

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Le Pion.

Le Pion, lors de son coup initial, et sous réserve de faire une capture, avance d’une ou de deux cases sur la colonne ; ensuite, il avance d’une case sur la même colonne.

Le Pion prend une pièce adverse à condition que celle-ci se trouve diagonalement en avant de la case du Pion et sur une colonne voisine.

En passant. — Le Pion qui avance de deux cases lors de son coup initial peut être capturé au coup suivant par un pion ennemi comme s’il n’avait avancé que d’une case au lieu de deux. Cette capture s’appelle « prise en passant ».

Promotion. — Tout pion qui arrive à une huitième case doit être échangé sans autre par le joueur contre une figure (D, T, F ou C) de la même couleur, sans tenir compte des autres figures demeurant encore sur l’échiquier.


Art. 9. — De l’Echec.

1) Le Roi est en échec lorsque sa case est battue par une pièce de l’adversaire, même si cette pièce est clouée.

2) Il est d’usage d’annoncer l’attaque contre le Roi ennemi en prononçant le mot « échec ».

3) Un joueur ne doit pas exposer son propre Roi à un échec.

4) Il ne peut donc pas jouer sur une case voisine du Roi ennemi.

5) Un échec doit toujours être paré au coup suivant.

6) Le joueur dont le Roi est en échec et qui fait un coup quelconque ne parant pas l’échec doit reprendre le coup et parer l’échec, si possible au moyen de la pièce touchée.


Art. 10. — Du Mat.

1) Le mat est un échec imparable et qui termine la partie.

2) Le fait d’annoncer le mat, mais de ne pas le donner immédiatement ou dans le nombre de coups annoncé, est sans conséquence.