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pour d’autres paroisses. Ces constructions, disent-ils, sont l’œuvre de « francs-maçons » de diverses nationalités qui parcouraient les provinces pour élever des édifices « en l’honneur de Dieu et de la Vierge Marie ». Ils n’exigeaient pour leur salaire que le logement et le couvert avec un salaire insignifiant. Les archives de l’église paroissiale ne permettent pas d’accepter cette explication. Elles établissent que ces travaux ont été exécutés par des ouvriers de la région, et qu’ils ont été payés d’après le salaire des ouvriers de ces époques.

Tout travail à exécuter était mis en adjudication et le maître maçon ou entrepreneur qui restait adjudicataire des travaux était souvent payé par la fabrique d’après le nombre de journées employées par ses ouvriers à l’exécution de l’entreprise. Il recevait pour son travail personnel un salaire plus fort que celui de ses ouvriers ; ses frais d’installation et de voyage lui étaient remboursés. D’autres fois l’entrepreneur concluait avec la fabrique un marché à forfait [1]. Les tailleurs de pierre, les charpentiers et les manœuvres étaient payés à la journée et recevaient, les deux premiers, 13 ou 14 sols, et les derniers 10 sols par

  1. Voir la construction de l’ossuaire et des rétables.