Ore–rúba ĭbá–pe ereȋ’–bae
(de) nous père ciel dans es qui
Imboyerobiâripĭramȏ
sanctifié (i-mbo = faire ; [a] ye = obéissance ; robiâri = honneur ; pĭra-mo, particules du participe présent passif, avec préfixe i).
nde–réra toycó. Toú nde–reco–mȃrȃn–gatú
(de) toi nom soit. Vienne (de) toi état affection bonne
orébe. Nde–remĭmbotára tyayê ĭbĭ–pe
nous à. (de) toi volonté s’accomplisse terre dans
ĭbá–pe yyâyê yâbe’.
ciel dans s’accomplit comme (manière).
Ore–rembiú ara ñȃbõ–guâra emee
(de) nous nourriture jour chaque appartenant donne
co–ára pĭpe oré–be. Nde–ñỹ’rõ’
ce jour dans nous à. Toi pardonne
ore–yñ–ȃngaipá–bae upê ore–be mȃrȃ–har–upê
(de) nous ces péchés qui à nous à mal faiseurs à
oré–ñy̑’rȏ–nȗngá. Hae ore–po eyâr–ĭmé
nous pardonnons comme. Et de nous main laisse pas
t–ore–mbo–á ĭmé g–ȃngaipá.
nous fasse tomber ne pas péché.
Ore–pĭçỹrȏ epé–catú mbae pochĭ guî.
nous délivre toi bien chose mauvaise de.
Cunhã–mucú inajé.
Jeune-fille (et) l’épervier.
Ahé ocĭka óca upé, omahã iepé uáimĩ puranga
Elle arriva maison dans, vu une vieille belle
reté, opuranú ixuí : — Iné inajé cĭ será ?
fort, demanda à elle : — vous de l’épervier la mère ?
— Uáimĩ oçuaxára : Ixé ahé tenhé. Cunhã-mucú
La vieille répondit : Je suis elle même. La jeune fille
onhehé : — Xa aiúre ahé pĭre, xa mendári arãma
a dit : — Je viens lui à, moi marier pour
ahé irúmo. Uáimĩ onhehé : Xa çó xa uímimi indé ;
lui avec. La vieille a dit : Je vais moi cacher vous ;
cé embĭra mira puxi reté.
mon fils race méchante (est) beaucoup.
Caáruka ramé, embĭra ocĭka, orúri ximiára
Soir dans (son) fils arriva apporta gibier
cetá : uirá mirĩtá. I cĭ omungaturú uirá
beaucoup : oiseaux petits. Sa mère prépara oiseaux
mirĩtá aitá óú arãma. Aitá óú oikó ramé
petits les manger pour. Ils mangeant étaient quand
i cĭ opuranú ixuí : — Auá çupé ocĭka uahá ramê,
sa mère demanda le : — qui à arrive quoi quand
amú tetãma çuí mãháta remunhã ixupé ?
autre patrie de ce que feras à lui ?
Inajé oçuaxára : Xa cenõĩ ahé óú arãma
L’épervier répondit : je appelle le manger pour
iané irúmo.
nous avec.
Aramé uáimĩ ocenóĩ cunhã–mucú. Inajé
Alors la vieille appela la jeune fille. L’épervier
córí reté, cunhã–mucú puranga reté recé.
joyeux resta beaucoup, la jeune fille (était) jolie très parceque.
Amú ára upé urubú ocĭka inajé ôca upé,
Autre jour dans corbeau arriva (de) l’épervier maison en,
ocicári arãma cunhã mucú. Aitá omuramunhãuãna
chercher pour la jeune fille. Ils luttèrent
reté cunhã mucú recé. Inajé ompúcaãna
beaucoup (dela) jeune fille à cause. L’épervier cassa
urubû akãnga. I cĭ omuacúãna ĭ, muiáçúca
(du) corbeau la tête. Sa mère chauffa eau, lava
i akãnga ; ĭ çacú reté uãna : aárecé i
sa tête ; eau chaude beaucoup était : pour cela sa
akãnga çauaĭma opĭtá opaĩ ára upé.
tête déplumée resta tout temps en (pour toujours).
- ↑ Couto de Magalhães, O Selvagem, pp. 234-236.