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DUMAS  DUMAS

camp opposé, qui, gourmandant toujours M. Dumas sur la fausse route suivie par lui, reconnaissent néanmoins dans l’écrivain d’éminentes qualités qu’ils voudraient voir plus dignement emplovées. Ces écrivains sont déjà en assez bon nombre, et, pour ne pas en rendre la liste trop longue, nous ne citerons ici que ceux auxquels nous avons emprunté des extraits.

PRINCIPAUX BIOGRAPHES ET CRITIQUES
DE M. A. DUMAS CONSULTÉS.

Granier de Cassagnac. Articles dans le Journal des Débats, au nombre de quatre : les deux premiers, à propos de « Gaule et France », dans les nos des 1er et 26 novembre 1833 ; le troisième, à propos du Théâtre de M. Dumas, dans le No du 30 juillet 1834. — Le dernier article est en réponse au morceau suivant que M. Dumas avait publié dans la Revue des Deux-Mondes.

Dumas (Alex.). Comment je devins auteur dramatique. — Impr. dans la Revue des Deux-Mondes, 2e série, {{tome|IV, 1833.

Chebuliez (J.). Revue critique des livres nouveaux. 1833 et années suivantes, in-8.

Huart. Galerie de la Presse. Notice sur M. Alex. Dumas. In-4.

Romand (H.). Notice sur M. Dumas. — Imprimée dans la Revue des Deux-Mondes, troisième série, t. Ier, 1834.

Un Homme de rien (M. de Loménie). Galerie des Contemporains illustres. 59e livraison. Notice sur M. Alexandre Dumas. In-18.

Delhasse (Félix). Annuaire dramatique de la Belgique, pour 1839. Bruxelles, 1839, in-18, p. 141 et suiv.

Harel. Le Succès, comédie en deux actes, en prose, représentée pour la première fois sur le théâtre royal de l’Odéon, le 9 mars 1843. Paris, Marchant, 1843, in-8 à 2 col. — On affirme que c’est M. Alexandie Dumas que l’auteur a mis en scène sous le nom de Laroche, homme de lettres.

Le critique Jules Janin et le dramaturge Alexandre Dumas, à propos des Demoiselles de Saint-Cyr, comédie en cinq actes. Extrait du Journal des Débats et de la Presse. Deuxième édition, augmentée d’une dernière Lettre de M. J. Janin. Paris, rue des Prétres-Saint-Germain-l’Auxerrois, n. 11, 1843, in-12, 44 pages.

(L’Héritier, de l’Ain). Plutarque drolatique. Biographie de M. Alex. Dumas. Paris, Lavigne (1843), gr. in-8, pages 49 à 72.

Zéro (Paul), ps. [Paul Garnier]. Les Barbus-Graves, parodie des Burgraves de M. Victor Hugo. Paris, au bur. de la Revue de la Province, 1843, in-8, 266 p. — Dans cette parodie, l’auteur a représenté chaque personnage des Burgraves par un écrivain de l’école romantique. Les personnages se composent de vieux Burgraves, représentés par MM. Victor Hugo et Alex. Dumas ; de jeunes Burgraves et d’esclaves malcontents.

Mirecourt (Eugène de), ps. [Eug. Jacquot, de Mirecourt, Vosges].

I. Fabrique de romans. Maison Alexandre Dumas et compagnie. Paris, les march. denouv., 1845, in-8, 64 pag.

II. Le mie Prigioni. Imprimé dans la Silhouette, nos des 8, 15, 22 et 29 juin et 6 juillet 1845.

L’auteur a depuis fourni à la Silhouette quelques articles sur le même sujet.

Ledru (Pierre), baron de Blaguenpufff [Pseudon.]. Réponse à l’auteur du pamphlet intitulé Maison Alex. Dumas et compagnie. Paris, Michel Lévy frères, 1845, in-8, 16 pages. — Cet opuscule n’est point la critique de celui de M. Eugène de Mirecourt, mais une piquante facétie qui peut lui servir de complément.

Titmarsh (Michel-Ange) [Pseudon.]. Lettre à M. A Dumas, marquis Davy de la Pailleterie. — Impr. dans le Revue britannique, janvier 1847, p. 192 et suiv.

Nugent (le vicomte de), alexandre Dumas-Quichotte et ses écuyers en Afrique [En vers de huit syllabes]. — Impr. dans la Tribune sacrée. Echo du monde catholique, janv. 1847, p. 123-24.

Alexandre Dumas dévoilé par le marquis de la Pailleterie, marchand de lignes pour la France et l’exportation, co-missionnaire français en Espagne et en Afrique, tueur de lions, protecteur d’Abd-el-Kader, sauveur des sauvés, plaqué de l’ordre de Charles III, pendu du Nischam, chevalier d’une légion d’honneurs et d’une foule d’autres pailleteries. Paris, à la librairie du passage du Grand-Cerf, 1847, in-18, 36 pag. — Résumé du procès intenté à M. Alex. Dumas, en janv. 1847, par les propriétaires de la Presse et du Constitutionnel, MM. de Girardin et Vérou.

Enfin, pour compléter autant que possible la nomenclature des écrits sur M. Alex. Dumas, rappelons aussi les deux notices qui le concernent dans l’Encyclopédie des gens du monde, et dans le Supplément au Dictionnaire de la Conversation.

INTRODUCTION.
LE DRAMATURGE ROMANTIQUE AUX PRISES
AVEC LA CRITIQUE CLASSIQUE.
« Le goût ! qui est-ce qui en fait cas ? L’art ! qui est-ce qui en demande ?… Vivent les genres qui sont à la portée de tout le monde ! Je ne veux plus faire que des vaudevilles et des mélodrames. — Le droit d’auteur, c’est tout l’homme de lettres. — Je fouillerai les histoires les plus scandaleuses ; je parerai le vice ; je réhabiliterai le crime ; je transporterai le bagne sur la scène ! Tous les directeurs de spectacles seront à mes pieds. — Le scandale, les recettes, le succès… le succès ! voilà le but et le prix des travaux de l’écrivain. »
Le Succès, acte 1, sc. 9
« Vous avez. Monsieur, un homonyme.
— Un homonyme ? Comment ? — Cette ressemblance de nom ne vous fait aucun tort à Paris, où chacun est parfaitement connu… Mais en Allemagne, à trois cents lieues, vous comprenez… on est exposé à confondre… L’écrivain dont vous avez le malheur de porter le nom, auteur de pauvres bagatelles, de misérables parades, est souvent cité dans les feuilletons de vos journaux, et c’est par eux seulement que j’ai appris son existence. Encore une fois, pardonnez-moi. — Monsieur