L’art, a un rapport intime avec la religion, la philosophie, la justice, l’utile, en un mot avec toutes les facultés de conscience, qu’il a pour but de reproduire, de manifester, d’exciter. Comme on peut juger de la conscience d’un peuple d’après sa religion, ses lois, son gouvernement, son économie, on peut en juger aussi d’après ses manifestations esthétiques. Et puisque le gouvernement, la religion, les lois, la philosophie, l’art, sont en raison de l’énergie de la conscience, on peut conclure de la faiblesse, du retard ou de la corruption des premiers à l’infirmité, à la décrépitude ou corruption de la seconde.
Quels témoignages esthétiques notre époque laissera-t-elle aux générations futures ?
Je ne reviendrai pas sur la statuaire et la peinture prostituées. Je me bornerai, dans ce chapitre, à demander leur signification aux monuments et embellissements modernes de Paris.