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2o. Si nous considérons la conarommation particulière de la partie du Port-au-Prince, nous reconnaîtrons, par les états authentiques apportés par le Gouverneur, et par les Procès-verbaux qui sont entre les mains du Ministre, que cette consommation s’élève, par jour, à 300 Barils de Farine; ce qui équivaut à 9, 000 barils par mois, ou à 54,000 barils par semestre.

EH BIEN, Messieurs, le Commerce de France qui, au lieu de 54,000 barils de Farine, ne nous en avait fourni que 36,770 pendant les six premiers mois 1788, ne nous en a apporté y pendant les six premiers mois 1789, que 9,126, c’est-à-dire, le QUART de ce que nous avions reçu l’année dernière, et le SIXÈME de ce dont nous avions strictement besoin.

LE Département du CAP n’a pas été mieux traité, et celui des Cayes est encore plus délaissé.

D’où résulte , en second lieu , que les Commercans Français ont laissé manquer absolument la Colonie pendant cinq mois entiers.

QUATRIÈME QUESTION.

QUEL est l’état actuel des Magasins de la Colonie?

Par les différens états légalisés, apportés par M. le Marquis DU CHILLEAU, et remis par lui au Ministre IL CONSTE: