le ruiner, et lui faire perdre si peu qu’il a de beauté ».
Comme on le pressoit fortement de retourner en France, pour finir seulement la grande Galerie, il répondit, dans une lettre du 26 juin 1644 :
« Qu’il ne désiroit y retourner qu’aux conditions de son premier voyage, et non pour achever seulement la Galerie, dont il pouvoit bien envoyer de Rome les dessins et les modèles ; qu’il n’iroit jamais à Paris pour y avoir l’emploi d’un simpple particulier, quand on lui couvriroit d’or tous ses ouvrages. »
En envoyant à J. Stella, peintre, son ami, un tableau qui représentoit Renaud et Armide, il lui mande :
« J’ai pris grand soin à le bien faire ; je l’ai peint de la manière que vous verrez, d’autant que le sujet est de soi mol ; à la différence de celui de M. de La Vrillière[1], qui est d’une manière plus sévère, conmie il étoit raisonnable, considérant le sujet qui est héroique ».
- ↑ Ce tableau, qui représentait F. Camillus renvoyant les enfants des Falisciens, fut fait en 1637 ; par conséquent la lettre à Stella a été écrite vers 1638.