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BIBLIOGRAPHIE

En 1883, année de la mort de Wagner, on estimait à environ 10.000 numéros le catalogue d’une « Bibliothèque wagnérienne » complète. Ce chiffre doit être certainement doublé ou triplé aujourd’hui. Il n’est guère égalé ou dépassé, sans doute, que par la bibliographie de Napoléon et celle de Shakespeare. Les curieux et les chercheurs trouveront à la fin du troisième volume de l’ouvrage de M. Max Koch sur Wagner, un répertoire très au point de cette vaste littérature.

J’ai puisé la documentation de mon travail avant tout dans les « Œuvres Complètes » de Wagner lui-même, y compris son Autobiographie, dans sa correspondance avec sa mère, avec sa première femme, avec Mathilde Wesendonk, avec ses amis Apel, Liszt, Bülow, Fischer, Uhlig, Heine, Roeckel, Pusinelli ; puis dans les journaux et les revues de l’époque ; enfin dans la biographie « officielle » de Glasenapp, et dans quelques ouvrages récents qui sont venus compléter très heureusement, rectifier parfois, et agrandir encore le sujet. Il va sans dire que je n’ai pas la prétention de l’avoir épuisé. J’ai essayé de donner un portrait vivant et vrai d’un des artistes les plus remarquables de tous les temps, que ses fanatiques ou ses détracteurs se sont plu à travestir de bien des manières. Quelques lettres inédites fort importantes m’ont été confiées par la comtesse de Gravina, née de Bülow ; et j’ai été le premier à pouvoir consulter le manuscrit de la correspondance de Wagner et de sa seconde femme Cosima Liszt avec Judith Gautier, grâce à l’amicale obligeance de M. Julien Cain, Administrateur Général de la Bibliothèque Nationale, à Paris. J’exprime ici à Mme Winifred Wagner mes vifs remerciements