Les gravures du xvie et du xviie siècle sont, par leur caractère, le reflet des mœurs dissolues de cette époque. Celles de ces gravures que l’on ose reproduire aujourd’hui représentent parfois des scènes d’une crudité peu dissimulée. Ces gravures sont difficiles à trouver à cause de leur rareté. Jadis, on n’avait pas les moyens pratiques de les multiplier comme de nos jours. C’était fort heureux.
Un journal pornographique entreprit, il y a cinq ans, la reproduction de ces gravures de l’époque du roi vert galant, avec accompagnement de textes à l’avenant. La feuille ne fit pas fortune, ni son almanach non plus. C’était du « déjà vu » et manquait de réalisme modern-style. Certaines de ces gravures se trouvent encore chez des amateurs ou chez des marchands d’antiquités, mais elles craignent le grand soleil de la publicité et redoutent, non sans raison, un contact possible avec le parquet. Elles sont plus osées que celles de nos jours, plus artistiques aussi, et surtout moins bêtes. En tout cas elles sont loin de représenter l’obscénité de certaines gravures contemporaines.
Comme obscénité historique, il faut mention-
