de ces annonces, si l’on veut avoir ou savoir ce qu’elles représentent, on tombe dans l’indescriptible, dans l’inénarrable.
Les affiches jouent un très grand rôle dans la publicité pornographique, Certains journaux, pour lancer leur roman, en font paraître de répugnantes. Les théâtres réalistes et libres, pour annoncer leurs représentations, vont parfois jusqu’à l’obscène dans le texte ou les gravures. Les maisons de commerce lancent leurs produits en imitant les pornographes. Et comme ceux-ci ont la chance diabolique de toujours réussir, les négociants y trouvent des avantages sérieux. Un grand journal de Paris, il y a quelques années, annonça un roman avec une grande affiche représentant une femme nue — l’auteur était un peintre bien connu. À une protestation de la Société contre la licence des rues, du Nord, le journal répondit qu’il « faisait de l’art et non de la pornographie ». Dans ces conditions il est impossible de poursuivre aucune pornographie publique.
Un grand music-hall de Paris, il y a trois ans, représenta, dans un tableau de 4 mètres sur 3, le sujet du scandale historique de N… Les personnages étaient figurés grandeur nature, les femmes en chemise, les hommes en
