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IV



CAR il rêve encore, Paul, le grand jeune homme de la fenêtre… Et que voit-il en ses rêves ?… Est-ce la vieille Malbaie, si pittoresque, si harmonieuse parfois en ses contrastes ; est-ce l’ancienne « maison de chez nous », que le feu a si cruellement ravagée, il y a dix ans, et qui doit être rebâtie maintenant ?… Ressemble-t-elle à l’autre ; au moins, lui a-t-on redonné cette couleur blanche qui la faisait si proprette, si gaie ?… Sont-ce encore les longs corridors du séminaire qu’il a arpentés si souvent, ces grandes salles nues où il s’est si follement ennuyé ?… Oh ! que tout cela est loin, que tout cela est bien loin ! Et comment se le rappellerait-il ?

Aussi, ce ne sont ni les corridors du séminaire, ni ses salles froides ; ni la « maison de nos gens », ni même la vieille Malbaie que Paul