Page:Potvin - Restons chez nous!, 1908.djvu/23

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 23 —

avoir dûment fait ses adieux à tous les vieux copains de la paroisse, il partit avec sa femme et Paul. Ils emmenaient avec eux un cheval, une méchante charrette et le peu de ménage qu’ils avaient sauvé de l’incendie de l’automne précédent ; en outre, détail important pour un colon, Pelletier avait, dans sa poche, bien pliés, de beaux billets de banques, prix de la pauvre terre paternelle qu’il ne reverrait peut-être jamais plus.

Où allait-il. Jacques Pelletier, fuyant ainsi, sans même se retourner, sa belle paroisse de la Malbaie ?…