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N’a plus sa foi
Profonde ;
Nul souverain
N’a ce bras d’airain
Qui fonde.
Bah ! gagnons du temps !
Nos fils ont vingt ans…
Après nous la fin du monde !

Silence aux valets !
Dans ces vieux palais
L’incendie a la parole…
Armé d’un pavé,
Banco s’est levé
Il porte un toast au pétrole :
« Globe sans cœur,
 » Que ma sueur
 » Féconde,
 » Dois-je aux bandits
 » Faire un paradis
 » Immonde ?
 » Non, grève sans fin !
 » Crevons tous de faim !
» Après nous la fin du monde ! »


Paris, 1871.