Page:Ponson du Terrail - La Bouquetière de Tivoli, tome IV.djvu/78

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

retournait lui-même devant le feu, comme un chien de chasse qui veut se délasser.

— Voilà pour boire un coup, dit le citoyen Jean Bernin.

Et il posa son panier sur la table.

— Hé ! brigadier, dit-il encore, donnez-nous donc un coup de vin, et rincez les verres… là, sur le dressoir.

Le brigadier était bon enfant, surtout quand il s’agissait de lever le coude.

Il retroussa donc ses manches, ne dédaignant point de froisser ses sardines d’ar-