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Et comme les ordres ne venaient pas, l’ancien piqueur restait chez lui.
Mais l’arrivée de Curtius devait mettre fin à cette inaction.
Il était dix heures du soir lorsque le brigadier de gendarmerie vint frapper à sa porte, ayant en croupe le commissaire extraordinaire du ministère de la guerre.
Toute lumière était éteinte.
Jean Bernin ne dormait pas, mais il feignait de dormir.