Page:Ponchon - La Muse gaillarde.djvu/48

Cette page a été validée par deux contributeurs.



LE SHAH ET SES PUCELLES


Le shah de Perse, avant de rentrer dans ses États, a télégraphié qu’on ait à lui servir dix pucelles à son arrivée.
(Gazettes du jour.)


Oh ! dix pucelles ! il se vante,
Ou c’est un solide gaillard.
Sans compter, qui sait ? la servante :
Rien n’est sacré pour un paillard.

Pour moi que le diable m’enlève
Si je mens, mais je vous promets
Que c’est dix de plus qu’en un rêve
Mon cœur en désira jamais.