Page:Poincaré - Thermodynamique (ed. 1908).djvu/160

Cette page n’a pas encore été corrigée

QUELQUES CONSÉQUENCES DU PRINCIPE DE CARNOT. XÁI inégalités (1) et(2)changent ; nous aurons donc, à la limite, f(Tl› T21 9,12 Vas T29 Vliavvgfl CI)9 f(Tt› Tb vga Vgv C)š f(Ti9T2› VZ: VZ, CI)s inégalités qui ne peuvent être satisfaites simultanément que si l’on a

f(T1› T21 VIH vÊ› C) : f(Tx› Tzu div dé* C/)’ La valeur de la fonctionf ne doit donc pas dépendre des valeurs de v, et de v, ni de l nature du corps C ; en un mot, la fonction de Carnot ne dépend que des températures T, et T, des isothermes. Nous avons vu que Carnot étit arrivé a cette conclusion bien qu’en s’appuyant sur des notions inexactes.

M7. Le coefficient économique d’un cycle quelconque est au plus égal à celui d’un cycle de Carnot. — Soient K un cycle quelconque et K’ un cycle de Carnot fonctionnant entre les mêmes sources. Nous pouvons décrire le cycle K’ dans le sens rétrograde ; il suffit pour cela que les températures TQ et TQ des isothermes de ce cycle comprennent entre elles’ les températures T, et T, des sources. D’après (H5), le coefficient économique Qi- du cycle K est au plus 1 t

égal au coefficient Öï- du cycle K’. Ce dernier est égal à l I

fonction de Carnot relative à ce cycle, fonction que nous pouvons écrire f(TQ, TQ) puisqu’elle ne dépend que de TQ et Tl ; nous avons donc

T < Tl TI

(ÎI : f(I ! 2)’