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le biographe, « l’eut bientôt découverte. C’était cette phrase substituée aux 24 lettres de l’alphabet : — « Le gouvernement provisoire. »

Cette assertion que « Berryer eut bientôt découvert la phrase-clef, » prouve tout simplement que l’auteur de ces notices est de la dernière innocence en fait de science cryptographique. M. Berryer sans aucun doute arriva à découvrir la clef ; mais ce ne fut que pour satisfaire sa curiosité, une fois l’énigme résolue. Il ne se servit en aucune façon de la clef pour la déchiffrer. Il força la serrure.

Dans le compte-rendu du livre en question (publié dans le numéro d’avril de ce Magazine[1]) nous faisions ainsi allusion à ce sujet.

« Les mots « Le gouvernement provisoire » sont des mots français, et la note chiffrée s’adressait à des Français. On pourrait supposer la difficulté beaucoup plus grande, si la clef avait été en langue étrangère ; cependant le premier venu qui voudra s’en donner la peine n’a qu’à nous adresser une note, construite dans le même

  1. Graham’s Magazine, 1841.