8b18e}}|10|1}} garde, salaire modeste, comme il convient à des hommes tempérants, ils doivent le dépenser en commun et vivre en communauté les uns avec les autres, dans le constant exercice de la vertu, à l’exclusion de toute autre occupation.
On l’a dit aussi, et dans ces termes mêmes.
En outre, nous avons fait aussi mention des femmes et dit comment il faut mettre leurs natures en harmonie avec celles des hommes et les rendre pareilles, et leur donner à toutes les mêmes occupations qu’aux hommes, et à la guerre et dans toutes les circonstances de la vie.
Cela aussi a été dit et de cette façon.
Et sur la procréation des enfants ? Il est aisé de se rappeler, vu sa nouveauté, ce que nous en avons dit. Nous avons décidé que toutes les femmes et tous les enfants seraient communs entre tous et nous avons pris des mesures pour que personne ne reconnaisse jamais ses propres enfants, que tous se considèrent comme de la même famille et voient des frères et des soeurs en tous ceux qui se trouvent dans les limites d’âge requises pour cela, des pères et des aïeux dans ceux qui remontent à des générations antérieures, et des enfants et des petits-enfants dans ceux qui appartiennent à des générations postérieures.
Oui, et cela est facile à retenir par la raison que tu viens d’en donner.
Et, pour obtenir, si possible, des enfants doués dès leur naissance du meilleur naturel, ne nous souvenons-nous pas d’avoir dit que les magistrats de l’un et de l’autre sexe doivent, pour assortir les époux, s’arranger secrètement, en les faisant tirer au sort, pour que les méchants d’un côté et les bons de l’autre soient unis à des femmes qui leur ressemblent, sans que personne leur en veuille pour cela, parce qu’on attribuera ces unions au hasard ?
Nous nous en souvenons.