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Rien ne m’en empêche. Néanmoins, prends part avec moi à la discussion.
Très volontiers.
Je dis donc que c’est en vue de la génération que les remèdes, tous les instruments et tous les matériaux sont toujours employés, et que chaque génération se fait, l’une en vue d’un être, l’autre en vue d’un autre, et que la génération en général se fait en vue de l’être en général.
Voilà qui est très clair.
Par conséquent, si le plaisir est soumis à la génération, c’est forcément en vue d’un être.
Certainement.
Or, la chose en vue de laquelle se fait toujours ce qui est fait en vue de quelque chose appartient à la classe du bien, mais ce qui est fait en vue de quelque chose doit être, excellent Protarque, mis dans une autre classe.
De toute nécessité.
Si donc le plaisir est soumis à la génération, en le plaçant dans une autre classe que celle du bien, ne le placerons-nous pas à sa vraie place ?
A sa vraie place, en effet.
Ainsi, comme je l’ai dit en entamant ce propos, celui qui nous a fait voir que le plaisir est soumis à la génération et qu’il n’a aucune espèce d’être, a droit à notre reconnaissance, car il est évident que cet homme-là se moque de ceux qui prétendent que le plaisir est un bien.
Assurément.
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