Celle-ci : si fortement que nous ayons été convaincus qu’il y a un art de nourrir le troupeau bipède, nous ne devions pas plus pour cela lui donner sur-le-champ le nom d’art royal et politique, comme si la définition en était achevée.
Qu’aurions-nous dû faire alors ?
Il fallait d’abord, comme nous l’avons dit, modifier le nom, en lui donnant un sens plus voisin de « soin » que de « nourrissage », puis diviser ce soin ; car il comporte encore des sections qui ne sont pas sans importance.
Lesquelles ?
D’abord la section suivant laquelle nous aurions séparé le pasteur divin du simple mortel qui prend soin d’un troupeau.
Bien.
Après avoir détaché cet art de soigner, il fallait ensuite le diviser en deux parties.
Comment ?
Selon qu’il s’impose par la force ou qu’il est librement accepté.
Sans contredit.
C’est en ce point que nous nous sommes trompés précédemment, ayant eu l’excessive simplicité de confondre le roi et le tyran, qui sont si différents et en eux-mêmes et dans leurs façons respectives de gouverner.
C’est vrai.
{{Personnage|L’ÉT