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« Un présage se présenta à eux au moment où ils s’élançaient pour franchir le fossé. C’était un aigle au vol élevé, il repoussait l’armée vers la gauche, et portait dans ses serres un dragon sanglant et monstrueux encore vivant et palpitant, qui n’oubliait pas la lutte. Car il mordit l’oiseau qui le tenait à la poitrine près de la gorge en se rejetant en arrière, et l’autre le jeta à terre loin de lui à cause de sa douleur violente, et il le précipita au milieu de la foule, tandis que lui-même poussant un cri, suivit les souffles du vent. »

Je déclarerais qu’il appartient au devin d’examiner et de juger ces passages et d’autres semblables.

Ion. Et tu auras bien raison, Socrate !

Socrate. Toi, aussi, assurément, Ion, tu as raison. Va