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passages pour lesquels il peut juger s’ils sont bien ou mal faits. » Vois donc avec quelle facilité et quelle vérité je te répondrais, car souvent Homère parle de cet art dans l’Odyssée aussi, par exemple dans le passage où Théoclymène, le devin descendant de Mélampous, dit aux prétendants :

« Malheureux, quel est ce mal dont vous souffrez ? La nuit enveloppe et vos têtes et vos visages et vos membres inférieurs ; un gémissement éclate, et vos joues sont couvertes de larmes. Plein est le vestibule, et pleine est la cour de fantômes qui marchent vers l’Erèbe au sein de l’obscurité. Le soleil a disparu du ciel, partout s’est étendu un brouillard funeste. »

Souvent aussi il en parle dans l’Iliade, par exemple dans le combat près des murs. Car il dit aussi dans cet endroit :