Page:Platon - Œuvres complètes, Les Belles Lettres, tome IV, 1 (éd. Robin).djvu/296

Cette page a été validée par deux contributeurs.
118 a
103
PHÉDON

un coq ; eh bien ! payez ma dette, pensez-y. — Bon ! ce sera fait, dit Criton. Mais vois si tu n’as rien d’autre à dire. » La question de Criton resta sans réponse. Au bout d’un petit moment, il eut pourtant un sursaut. L’homme alors le découvrit : son regard était fixe. Voyant cela, Criton lui ferma la bouche et les yeux.

Telle fut, Échécrate, la fin que nous avons vu faire à notre compagnon, à l’homme dont nous pouvons bien dire qu’entre tous ceux de son temps qu’il nous fut donné de connaître il fut le meilleur, et en outre le plus sage et le plus juste.