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Les éditions et Heindorf : ὁμολογήσαντός μου. Schleiermacher prouve très bien que la leçon d'Heindorf est en contradiction avec ce qui suit, σκεψάμενος ἐθέλω εἰπεῖν εἴθ' ὁμολογῶ εἴτε μὴ, et il propose ὁμολογήσαντος ἢ οὐ. Bekker mieux encore : σοι.

PAGE 315. — car déjà je ne comprends pas comment se connaître soi-même et savoir ce qu'on sait et ce qu'on ne sait pas ce peut être la même chose.

Οὐ γὰρ αὖ μανθάνω ὡς ἔστιν τὸ αὐτό ἃ οἶδεν εἰδέναι καὶ ἅ τις μὴ οἶδεν εἰδέναι.. (BEKKER, pag. 335 ; Heindorf, pag. 100 ; Schleiermacher, pag. 396.)

Schleiermacher propose la correction suivante , ὡς ἔστιν τὸ αὐτό ὅτι τὶς οἶδεν εἰδέναι καὶ ἅ τις μὴ οἶδεν ἢ μὴ οἶδεν εἰδέναι, sur ce principe que le but de Socrate est de montrer la différence qui existe entre savoir qu'on sait, et savoir ce qu'on sait. J'en conviens ; mais s'ensuit-il que cette différence doive se trouver précisément dans cette phrase isolée ? Socrate veut conduire à cette conséquence ; mais il ne l'énonce pas encore, il le fera plus loin. Il a accordé que l'on doit avoir les qualités que possède ce que l'on a , et que, par exemple, si l'on a la science qui se connaît elle-même, on doit se connaître soi-même ; mais il ne