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gouvernements français et bulgare. À Yamboli, à Varna il existe des écoles de filles et de garçons fondées par les Oblates et les Augustines.

Un collège prospère, tenu par les Frères des Écoles chrétiennes, une mission de Lazaristes, un asile et une école de Filles de la charité représentent, à Salonique, l’action des congréganistes français. En Macédoine, leur effort est encore à l’état embryonnaire ; nous dirons tout à l’heure ce qu’il en faut penser.

La conquête de l’Asie-Mineure a été entamée de bonne heure mais elle ne s’est accélérée que tout récemment. La mission de Brousse date de 1886 ; celle de Sultan-Tchaïr, de 1889 ; celles d’Ismid et d’Eski-Chehir, de 1891 ; celle de Koniah, de 1892. Chaque école y compte de 60 à 80 élèves. Le collège de Smyrne est un des plus fréquentés. Dans l’archipel, celui de Santorin a 80 élèves. Le sœurs françaises ont des établissements à Syra, à Aïdin, à Bournabat, à Boudja.

Même chose dans ce diocèse de Babylone dont nous rappellions tout à l’heure la curieuse origine. Les sœurs de la Présentation de Tours, appelées en 1880 à Mossoul, y ont aujourd’hui plus de 800 élèves ; les Dominicains en ont