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ments scolaires pour les élèves ayant passé 14 ans et qu’elle donne lieu à un examen semestriel dont les résultats seront communiqués aux parents. Toutefois pour le lever et le lancer du poids, il faudrait se servir d’engins plus en rapport avec les forces des concurrents et des mesures spéciales devraient être prises en vue des épreuves de natation dans les localités dépourvues de piscines ou de rivières utilisables.


La Caisse nationale de l’Éducation physique.

Si la fiche représente pour les élèves le meilleur incitant individuel dans la voie du perfectionnement corporel, il convient de songer aussi à ceux qui les forment et les entraînent. Ils ont également besoin d’encouragements : professeurs dont le zèle et le succès appellent une récompense, sociétés dont le concours désintéressé réclame un témoignage de gratitude. Des médailles et des diplômes, c’est bien. Des gratifications en argent, ce sera mieux, du moins dans la majorité des cas.

Pour répondre à cette obligation et pour assurer en même temps les subventions nécessaires à certains établissements se trouvant dans des conditions défavorables et ayant besoin d’être aidés, il conviendrait de créer une Caisse nationale de l’Éducation physique, garantie et contrôlée par l’État.

Cette caisse serait alimentée : en premier lieu par une contribution annuelle de l’État inscrite au budget ; en second lieu par les dons et legs sollicités des autorités et des particuliers pour une cause intéressant si direc-