LIVRE IV. M
sance. Ainsi nulle ne possédera ce qui lui aura été donné, et, avec l’argent de la vente de leurs biens, elles feront la rente à leur mère.
Ainsi la sagacité d’un seul homme découvrit ce qui avait échappé à la légèreté de la foule.
FABLE VI
COMBAT DES RATS ET DES BELETTES
Vaincus par l'armée des Belettes dans ce fameux combat peint sur les murs de tant de tavernes, des Rats fuyaient en tremblant et regagnaient leurs trous ; ils y entraient avec peine, cependant ils échappèrent à la mort. Les chefs, qui avaient mis sur leurs têtes des panaches, pour permettre, dans la mêlée, aux soldats de les voir et de les suivre, se trouvèrent embarrassés à l'entrée de leurs demeures et furent pris par l'ennemi. Le vainqueur les immola de ses dents meurtrières et les engloutit dans l'antre infernal de son estomac.
Sic nulla possidebit, quod fuerit datom,
Et dictam matri confèrent pecuniam,
Ex pretio rcnim, quas vendiderint singiilas.
Ita, quod multorum fugit imprudentiam, Uoius hominis reperit solcrtia.
FABULA VI
PUOnA MURIDM BT MUSTBLARUH
Quum victi Mures Mustelarum exercitu, Distoria quorum in tabemis pingitur, Fugereot, et arctos circum trcpidarent cavos, JEgre recepti, tamen eTaserunt necem. Duces eorum, qui capitibus coroua Suis ligarant, ut conspicuum in prœlio Habcrent signum, quod sequerentur milites, IIa>sei’e in porlis, suntque capli ab hostibui ; Quos immolltus victor avidiâ deutibus ’^"^^cis alvi mei’sit tartareo iipecu.