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Le roi de Joal et Portudal.
Barbesin, roi de Sin ou Bursin.
Sanéné, roi de Salum
Le roi de Barre.
    ―     de Badidou,
    ―     des Pheloupes.
Côte de Mandingo
à rivière de
Gambie.
Le roi de Banan.
    ―     de Chebra.
    ―     de Milomba.
    ―     de Seherbro.
Côte
de Sierra-Leone.
Le roi de Popo.
    ―     des Dahomet.
    ―     des Mahy.
    ―     des Foyda.
    ―     des Fous.
    ―     des Haoussas.
    ―     d’Épée.
    ―     Déhardra(sic)
    ―     des Nagos.
    ―     de Badagry.
    ―     d’Aunis.
    ―     de Guibo.
Côte d’Or
et
royaume d’Arada.
Le roi d’Ouair, au Bénin.
Bas
de la côte d’Or.
Le roi de Bandi, au Kalabar.
Le roi de Mayombe.
    ―     de Louango.
    ―     de Malimbe.
    ―     de Cabinde.
    ―     d’Ambris.
Côte d’Engolle
ou royaume de
Congo
et de Cacongo



II

Les noms de tous ces roitelets nous indiquent combien étaient nombreuses les tribus des noirs. Sans vouloir entrer dans des détails ethnographiques qui dépasseraient les limites de notre sujet, il ne nous paraît cependant pas inutile de distinguer les principales variétés qui furent exportées aux Antilles, car elles différaient non seulement par l’aspect physique, mais, ce qui est plus important à savoir pour notre étude, par les traits du caractère.

« Le type nègre par excellence est sans contredit le type