Page:Peytraud - L'esclavage aux Antilles françaises avant 1789, 1897.djvu/108

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

générale de l’Afrique, nous donne les différents noms des pays connus vers la fin du xviiie siècle comme habités par les noirs.

Pays des Noirs.
Nigritie
Gualala.
Au nord du Niger, de l’ouest à l’est.
Guenchoa.
Tombut.
Agades.
Cano.
Caffena.
Guangara.
Sur le bord méridional du Niger,
de l’ouest à l’est.
Melli.
Mandingua.
Gago.
Guber, Zegzeg.
Zanfara.
Pays
des
Jalofes, Cafangas.
Bijagos, Biafares.
À l’embouchure du Niger.
Guinée.
Côte de Malaguette.
Guinée
proprement
dite
Côte d’Ivoire.
Côte de Quaqua.
Côte d’Or.
De l’ouest à l’est.
Royaume de Benin.
Nubie.
Septentrionale.
Méridionale.


L’énumération est, on le voit, fort incomplète. Il est pourtant singulier de n’y voir figurer ni la côte d’Angola, très fréquentée alors par les Français eux-mêmes, ni celle de Mozambique. Plusieurs des noms indiqués désignent des tribus de l’intérieur, qui ne furent mises à contribution pour le recrutement de la traite qu’au fur et à mesure que la côte elle-même ne fournissait plus un nombre suffisant de sujets. Les dénominations variaient à l’infini, comme il est encore facile de s’en rendre compte par la liste suivante des différentes peuplades et rois nègres avec lesquels nous traitions seulement sur les côtes occidentales d’Afrique. Nous l’avons, tirée du même manuscrit des Archives coloniales[1].

Le roi d’Hamel.
    ―    de Wal.
Roi des Yolofs.
Rivière du Sénégal.
Almamy 
Roi des Poules.
Le roi de Bambouc.
    ―    de Saracolès.
  1. F, 61.