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dut en très-grande partie l’avantage remporté au combat de ia Route, le second secours donné à Casai, et la prise de Turin, dont il fut nommé gouverneurtô~o]. La campagne de iti-i ne fut pas moins glerieuse pour lui.

En 16~, l’armée. d’Italie avoit été mise sous les ordres du duc de Bouillon. Mais ce général s’étant trouvé fortement compromis dans la conspiration de Cinq-Mars, Du Plessis fut chargé de l’arrêter. « Il s’acquitta de cette commission diûicile, disent les Mémoires, avec une véritable douleur et beaucoup de « eiviiité le duc de Bouillon ne se plaignit pas de n lui, et le cardinal Richelieu, assez délicat en de « semblables choses, fut content de sa conduite. » Le duc de Longueville, qui vint rempiacer le duc de Bouillon, apporta à Du Plessis le brevet de lieutenant général. Il se montra digne de cette nouvelle faveur par les services qu’il rendit aux sièges de Nice-de-la-Paille et de Tortone.

À la fin de la campagne, qui se prolongea fort avant dans l’hiver, il fut rappelé à la cour. Richelieu n’étoit plus et Mazarin commençoit à avoir une très-grande influence dans les affaires. Il avoit eu en Italie quelques liaisons avec Du Plessis il lui fit obtenir le gouvernement du comté de Toul, une abbaye pour un de ses fils, et lui donna à espérer de plus grands avantages dans la suite.

Du Plessis retourna en Italie, et y, dirigea les opérations militaires, quoique le prince Thomas de Savoie eût le titre de général. On s’empara d’Ast, de Trine, de Ponte-Stura, de Santia ; et lorsque la campagne de 16/{~fut terminée ; on mit les troupes