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NÊNE.

Elle répondit :

— Partir en religion dans les pays étrangers… et tout au long des jours, je prierai pour vous qui en avez besoin. Ou bien, tenez, une autre idée : je vais me marier.

— Te marier ?

— Oui ! du moment que je n’ai plus de galants… je vais prendre un mari… Crac ! je retourne l’étoffe ; l’envers est encore d’un bon usage. Qu’en pensez-vous, mon parrain ?

— Je pense que tu te moques de moi.

À nouveau, elle éclata de rire.

— Oh oui ! de vous comme des autres.

Boiseriot cependant suivait son idée ; il reprit :

— Alors, vraiment, tu n’as plus de galants ? Clarandeau ne te guette plus sur les routes ? Et Michel Corbier ? est-ce bien sûr que tu ne l’écoutes plus ?

Elle le regarda en face sans répondre.

— Tu te vantais de faire partir la servante des Moulinettes… elle est bien restée cependant ! Tu me disais qu’elle t’avait honnie et je croyais…

Violette, vivement, lança une question aiguë.

— Et vous ? que vous a-t-elle donc fait cette grosse fille ?

Boiseriot acheva son café d’une gorgée et fît claquer sa langue.

— Il est joliment bon, dit-il ; tu sais le faire, toi ; tu es, ma foi, bonne à mettre en ménage.

Mais Violette le regardait toujours de ses yeux narquois. Alors il plaisanta, plaignit ce mari qu’elle souhaitait.