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NÊNE.

lerez la pénitence ? Je voudrais savoir comment vous vous y prendrez ! Vous me battrez, peut-être ?… Vous avez bien la taille qu’il faut et la figure !… Non ?… Vous ne me battrez pas ? Alors, comment ferez-vous ?

Oui, comment ferait-elle ? Madeleine se trouva interdite sous les yeux insolents de l’autre. Tout de même elle dit :

— Je vais commencer par prévenir mon frère ; il connaîtra votre conduite.

— Il la connaît peut-être mieux que vous !

— Il saura, que le jour même où il vous a fait cadeau d’une montre, vous avez écouté un autre galant ; je lui dirai que vous étiez tout à l’heure avec Michel Corbier…

— Allons donc ! fit Violette avec un ricanement ; vous êtes jalouse ; il fallait l’avouer tout de suite.

— Vous vous trompez. Laissez mon frère en paix et, sans rien craindre de moi, vous pourrez suivre le chemin qui vous plaira. Mais si vous le tourmentez encore…

— Vous m’espionnerez… Par tous les moyens vous me ferez tort auprès de votre patron… Je sais pourquoi !

Violette s’était avancée la figure si méchante qu’elle en était laide.

— D’autres ont été jalouses de moi, dit-elle, mais pas encore des guenuches comme vous !

Madeleine la laissait aller, sans grand dépit. Alors elle s’avança encore et, avec son mauvais rire :