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ŒUVRES POSTHUMES

(Nous n'attendrons pas longtemps, dit-elle. Dès la deuxième page, avant le livre premier, Nox, III, 17, 18, 19, 20. Il y a encore le 19 ; c'est une gageure) : (Non, j'oubliais que c'est une loi) :

« Nous nous partagerons, mon oncle et moi, V histoire;

Le plus intelligent, C'est moi, certe ! il aura la fanfare de gloire,

J'aurai le sac d'argent.

Même poème, eodem loco ; 25, 26, 27, 28; c'est-à- dire tout aussitôt :

« Je me cramponne à lui! C'est moi quisuis lemaîlre.

J'ai pour sort et pour loi De surnager sur lui dans l'histoire, ou peut-être

De l'engloutir sous moi.

Même poème, V, dit-elle, voici une autre affaire. Ce V est purement admirable. C'est une évocation de deuils et de funérailles comme il y en a peu, je pense, même chez les anciens. C'est d'une grandeur antique. Et d'une piété proprement eschylienne. D'une reli- gion ; d'un respect et d'un culte des morts. Une lamen- tation, un thème. C'est grand comme la peste d'Athènes. Et peut-être plus grand. Et d'une ligne. Mais voilà. Quand il s'est agi de couronner cette funèbre, cette funé- raire évocation, cette mortuaire apparition, cette dévo-

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