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posées et proportionnées par leur nombre et leur étendue aux altérations des tissus.

2° D’autres fois, le vagin n’est pas renversé, mais il jouit d’une assez grande mobilité. On peut alors porter la main gauche dans ce conduit, introduire l’index dans le col, accrocher cette partie en recourbant le doigt et l’attirer doucement jusqu’au voisinage de la vulve. Faisant alors écarter les lèvres de celle-ci par les mains d’un aide, l’opérateur fait glisser la lame du bistouri, tenu de la main droite, sur l’index gauche, l’engage lentement et avec précaution dans le col qu’il a sous les yeux, tourne le tranchant du côté qu’il a choisi pour y faire l’incision et incise les tissus peu à peu, par de légers mouvements de scie combinés avec une pression graduée.

3° Mais le plus souvent l’induration du col, en se propageant aux parois du vagin, donne à ces dernières une rigidité qui ne permet aucun déplacement. Le col est alors dans sa situation normale, et il ne peut être attiré au dehors comme il vient d’être dit. Il faut donc le débrider sur place, et porter, en conséquence, l’instrument tranchant dans la profondeur des organes génitaux. Dans ce cas on s’y prendra de la manière suivante : si l’on se sert du bistouri boutonné, on le prend dans la main droite, l’index et le médius allongés sur le dos de l’instrument, dont la lame se trouve en grande partie cachée entre ces deux doigts, le pouce appuyé sur la face gauche de la lame, les deux derniers doigts fléchis sur le manche,