Page:Pastoret - Ordonnances des rois de France de la troisième race, tome 18.djvu/77

Cette page n’a pas encore été corrigée

Ordonnances des Rois de France

Louis XI

à Senlis,

le 27 Mai

1474-

Suite de /,7 Note.

don du comté de Lavaur à Jean de Foix , Comte de Caudale ; et de la haute justice, des droits de garenne et de chasse, à Jean d’Esron te j ! le , dans sa rerre de Nouvion : Blanchard les cite , p. J2û et j2i, d’après le Mémorial O de la Chambre des comptes et

d’après les registres du Parlement. Il permit aussi à Marguerite de Culant, veuve de Louis de BeJleville, et à ses eufans mineurs,defaire construire un château et place forte au lieu de Chavaignes, avec tours , portaux , pontslevis , fossés, &c. , avec création de châtellenie , droit de haute justice , et union de plusieurs terres qui avoient été disjointes de la châtellenie de Montaigu en Poitou (Trésor des chartes, reg. 2o.f, n." 71, et Ordonnances de Louis XI, vol. F, p. /7). Par d’autres lettres données en même temps , le Roi leur transféra en échange de Montaigu la châtel lenie de Montmorillon , ensemble les villes et seigneuries de Sangon , Nantras et Champagne en Saintonge (vol. F, p. rS ; reg. 20 du Trésor des chartes, n. "73). Des lettres de noblesse pour Hugues Soult forment le

n.° 74 du même registre ; et le 11." 123 est la création d’un monnoyeur à Châlons - sur Marne.

Louis XI,

à la Ooi- (a) Lettres du Roï pour prolonger les Trêves eonelues evee le Due di Saint-Ouen , JJourgogne.

le 1 3

t-

Juin

!47 ‘i- y QYS} par |a gracc tic Dieu, Roy de Fiance, à tous ceux qui ces

I i présentes lectres verront, salut. Comme, pour trouver moyen de parvenir à la pacification des difïcrens et divisions qui par ey-devant ont esté et encore sont entre nous et nostre très-cher et très-amé irere et cousin le D uc de Bourgogne, et obvier aux inconveniens qui , par le moyen de la guerre, pourroient advenir, plusieurs et diverses treves ayent esté laites et prises entre nous (b) et mesmement, puis aucun temps, notre très - cher et très-amé cousin et neveu le Duc de Bretaigne (c), comme médiateur en cette partie et ayant, sur ce, pouvoir et commission tic nous, eut commis et député nostre aîné et léal Vincent, evesque de Léon, lequel, dès le 22.c jour de mars 1 .j’72, par vertu du pouvoir à lui donné, traitta, fit, accepta, conclut et accorda certaines treves seur estât et abstinence de guerre entre nous et nostredit Irere et cousin de Bourgogne , nos pays, terres , seigneuries et subgets , durant icelles treves, jusqu’au premier jour d’avril dernier passé, que l’on disoit 14.73 avant Pasque, et desdites treves, et de la forme, qualité et condition d’icelles, furent dès-lors baillées lettres par ledit evesque de Léon , comme commis et député pour notre part , par la maniéré dessusditte, et, pour la part de nostredit frere et cousin de Bourgogne, par Guillaume Hugonet, seigneur de Saillant, chevalier, son chancelier, Guy de Brimeu, seigneur de Clary, maistre d’hostel , chevaliers, et tous conseillers, commis et députés en cette partie par luv, lesquelles lectres, nous de nostre part, et aussi nostredit frere et cousin de la sienne, ayons depuis, par nos lettres patentes, confirmées, ratifiiées et approuvées. Notes.

C -

(a) Histoire de Bourgogne par dom Plan- Plusieurs trêves encore furent faites ou r cher, tom. IV, aux Preuves, pag. y ;/ et suiv. nouvelées, les années suivantes. (Histoire de (b) Une prolongation de trêve avoit eu Bourgogne,//’/*/. p. J02 et suiv., et au texte, lieu, le 26 mai i468, entre le Roi, le Duc }>■ et suiv.) de Bourgogne et celui de Bretagne : il n’y (cj François II. Voir ci-dessus, tout. XVI, avoit qu’un an que le Comte de Charolois pjg.pj,j6o et , aux notes, avoit succédé au Duc Philippe son père.