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DË LA TROISIÈME RACË. 283

chambre, et auquel lieu nous, de notre pleine puissance et autorité royale, avons dès à présent et dès maintenant pour lors translaté et translatons , par ces présentes, votredite chambre, et en outre voulu et voulons et nous plaist comme dessus, que cn icelle votre chambre et au-dessus de ladite galerie aux merciers vous puissiez aller , faire et souffrir aller et monter tous ceux qui vers vous auront à besongner , par une ou plusieurs des montées à ce servant que bon vous semblera ; ct si mestier est et vous voyez qu’il soit convenable en faire faire quelqu’autre au lieu que verrez estre plus aise et propice, en déboutant et faisant vuider des lieux dessusdits tous les louagcrs et autres qui les occupent reaument et de fait, ensemble tous leurs biens et ménagés, nonobstant oppositions ou appellations quelconques, pour lesquelles ne voulons par vous estre différé ; de ce faire et accomplir vous avons et à vos commis et députés donné et donnons pouvoir, autorité, commandement et mandement spécial ; mandons et commandons à nos amés et féaux les trésoriers de France, concierge de notredit palais, et à tous autres nos justiciers et officiers, que de notre présenté translation , concession et octroy , ils vous souffrent et laissent, et fassent souffrir et laisser jouir ct user pleinement , sans pour ce vous donner , ni souffrir estre fait, mis ou donné, ores ne pour le temps avenir, aucun destourbier ou empeschement au contraire, nonobstant comme dessus et quelconques ordonnances , mandemens ou tkffcnscs à ce contraires, voulant en outre, et en tant que besoin seroit, que, en rapportant ces présentes ou vidimus d’icelles fait sous scel royal, notredit concierge et tous autres, en faisant les choses dessusdites, soient tenus quittes et déchargés desdits louages ou autrement par-tout où il appartiendra. Donné à Bethune, le dernier jour d’Aout, l’an de grâce mil CCCC soixante-dix-sept, et de notre regne le xvi/S Par le Roi, Vous (aj, l’ArchevesqtU de Vienne (b), le Comte de Marie, maréchal de France, le sire de Maigne, et autres presens. Signé Petit.

Notes.

(a) Le Chancelier de France. (b) Voir ci-dessus, pag. 27/, note t. (a) Lettres par lesquelles le Roi confirme à la Chambre des comptes de Dijon des attributions que le dernier Duc de Bourgogne lui avoit données. LOYS, par la grâce de Dieu , Roy de France , à nos amés et féaux gens de nos comptes à Dijon, salut et dilection. Comme il soit venu à notre connoissancc que feu notre frere et cousin Charles, en son vivant dernier Duc de Bourgogne, vous eut commis et ordonné pour traiter, composer , besoigner, pacifier et accorder, touchant les aubaines, admortissemens, confiscations, légitimations, successions de bastards, et autres choses extraordinaires, ès pays, duché et comté de Bourgogne , et de faire lever et recevoir les deniers par homme sur et solvable, au fait de laquelle commission avez besoigne jusques au trespas de nostredit frere que icelle vous a été interdite et deffèndue au moyen dudit trespas, sçavoir vous faisons que nous voulons ladite commission etre parachevée et mise à fin, et en icelle etre besoigné en la plus grande diligence que faire se pourra, confians à plain de vol Note.

Louis XI,

à Bethune,

le 3 1 Août

1 477*

Louis XI,

à Béthune,

le 3 x Août

  • 477-

(a) Chambre des comptes de Dijon, registre B, fol. 16 verso. Tome XVlll. N n ij