plus aiſément, & ſont moins ſapides ; toutes circonſtances qui ſemblent dépendre de la même cauſe, je veux dire de l’eau qui s’y trouve par ſurabondance, & peut-être encore de l’union un peu lâche avec les autres parties conſtituantes.
C’eſt ſans doute encore à cette trop grande quantité d’eau renfermée dans les pommes de terre non mûres, qu’eſt due la difficulté du reſſuage au grenier, & en général de leur conſervation : je les compare dans cet état, aux pommes de terre venues par ſemis, qui, la première année, n’ont pas encore la quantité d’amidon qu’elles acqueront par la ſuite ; mais cet amidon, ainsi que les autres principes, jouiſſent déja de toutes leurs propriétés phyſiques & économiques.
Le froid, & la chaleur humide ſont des ennemis bien redoutables pour les pommes de terre, puiſque l’un leur en-