Page:Parmentier - Mémoire sur les végétaux, 1773.djvu/54

Cette page n’a pas encore été corrigée
52
Mémoire

s’en ſont nourris en la mêlant avec le grain.

L’Ellebore noir à feuilles d’aconit ou de renoncule, Helleborus niger renunculi folio, flore globoſo. C. B. Pin. Les racines de cette plante qui croît aſſez abondamment aux environs de Paris, ſont petites, noires à l’extérieur, d’une ſaveur âcre & mordicante.

Toutes les racines des différens ellebores ſont des émétiques & des ſternutatoires puiſſans : il eſt fait mention de l’ellebore dans la plus haute antiquité ; mais il paroît que les Médecins modernes l’ont abandonné à la médecine vétérinaire. Cependant M. Bacher, Médecin de la Faculté de Paris, vient de le remettre en réputation contre l’hidropiſie ſous le nom de pillules toniques dont la préparation eſt rendue publique dans le ſecond volume du Recueil d’Obſervations de Médecine des Hôpitaux Militaires, par M. Richard.

La Fumeterre bulbeuſe, Fumaria bulbosa radice non cava. C. B. Pin.