Page:Paquin - La colonie Canadienne-Française de Chicago, 1893.djvu/86

Cette page a été validée par deux contributeurs.
86

En 1865, il retourna à Détroit, où, le 3 de janvier de la même année, il épousa Delle Lodia Dupont.

Il vint ensuite se fixer à Chicago où il éleva une famille de neuf enfants, dont trois sont mariés.

Aussitôt arrivé dans la grande métropole de l’ouest, il prit la charge des lignes de la compagnie appelée « Illinois & Mississipi Tel. Co. »

En 1869, cette compagnie s’est fusionnée avec la « Western Union, » et M. Rousseau a reçu la charge de toutes les lignes télégraphiques de Chicago.

En 1873, la compagnie de « American District Service » se formait, et M. Rousseau fut nommé surintendant de la construction.

Lorsque le téléphone fut introduit, en 1877, c’est notre habile compatriote, M. Rousseau, qui posa le premier téléphone à Chicago et qui eut la charge des lignes téléphoniques.

En 1882, il obtint de différentes compagnies téléphoniques et télégraphiques des contrats pour le charroyage de leurs matériaux. C’est là que se trouve encore son occupation, aujourd’hui. Ce genre d’affaires le mit dans la nécessité de se bâtir une grande écurie qu’on peut considérer comme modèle de toutes les écuries de Chicago.


F. A. LANGLOIS.



C’est avec plaisir que nous introduisons à nos lecteurs ce digne compatriote qui a su faire honorablement son chemin dans le monde et qui est toujours demeuré bon canadien. Né le 11 juillet 1857, au Cap Santé, comté de Portneuf, Province de Québec, M. Langlois laissa sa place natale à l’âge de onze ans.

C’est qu’il suivit alors sa famille, qui vint s’établir à Montréal. Jusqu’à l’âge de 16 ans, il fréquenta d’abord l’école des Frères des Écoles Chrétiennes et ensuite il fut placé au collège de Montréal.

Aspirant au commerce de fourrures, il chercha en premier lieu à se familiariser avec ce genre d’affaires chez James Correstine & Co., sur la rue St. Paul, dans cette même ville.