Frédéric, après avoir fait un cours d’étude au collège de Montréal et à celui de Bourbonnais, est aujourd’hui à l’emploie de Marshall Field.
Ernestine, la septième, dirige actuellement une classe dans le couvent de Kankakee.
Ludivine, la dernière de la famille, est institutrice au couvent de Notre-Dame de Chicago.
Ces deux demoiselles ont reçu leur éducation dans les meilleurs couvents de Montréal.
Il y a quelques semaines, nous demandions à un des vieux amis de M. Saint Aubin ce qu’il pense de ce digne compatriote. Cet ami est un prêtre, qui a une grande mémoire de cœur, et qui nous est revenu après une absence de deux ans, pour cause de maladie. Voici sa réponse : « C’est un catholique et un canadien dans toute la force des mots. On connait l’arbre à ses fruits : huit enfants robustes, bons chrétiens et heureux travailleurs, sont une preuve vivante que cet arbre est réellement bon. Dernièrement, continua le prêtre, je lisais qu’un philosophe païen vit venir à lui un jeune homme pour lui demander ce qu’il fallait faire afin de réussir dans la vie. Le philosophe lui répliqua : « Sois vertueux et vas ton chemin. » Le père Saint Aubin a dû dire quelque chose de semblable à son intéressante famille. Sachant que la crainte de Dieu est le commencement de la sagesse, ses enfants n’ont vu que les mûrs de l’école avec Dieu.
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ONSIEUR Louis E. Paquin, de la société Paquin and Stillwell, avocats, 801 Chicago Opéra House, est né à Kankakee, III., de parents canadiens-français.
Il commença ses études légales en 1884, et après avoir été gradué il fut admis au Barreau en 1887.
En 1888, il se mit à la pratique de sa profession, et, jusqu’aujourd’hui, il a toujours su se distinguer comme un des avocats les plus proéminents représentants l’élément français.
Il a une des plus belles clientèles.