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En 1874, son frère Samuel fut ordonné prêtre. Alors Trefflé, se sentant appelé au sacerdoce, abandonna avec regret l’enseignement aux enfants du peuple et commença au collège de Sainte-Thérèse l’étude du latin.

En ce temps-là, l’Abbé Marcel Richard fondait un collège classique à Saint-Louis, N. B., pour relever le niveau intellectuel de ses compatriotes Acadiens.

L’histoire de ce peuple martyr, les infortunes de cette race dépouillée et si mélancholiquement chantée par Longfellow, avaient trouvé un écho dans le cœur ardent et vraiment chrétien du nouvel aspirant à l’état ecclésiastique.


l’abbé trefflé ouimet.

En 1876, il se dirigea dans le pays d’Evangeline, où il enseigna et fut de plus en plus initié aux études théologiques.

Les luttes religieuses et politiques lui fournirent une occasion de déployer les talents dont le public avait eu déjà des preuves non équivoques. Il écrivit dans le Moniteur Acadien des articles qui eurent du retentissement dans les contrés maritimes.