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ver à leurs malades un régime on ne peut plus régulier, sinon sévère. Il se pourrait par conséquent que, dans quelques cas assez rares, leurs prétentions fussent fondées ; et cela tiendrait en partie au régime sévère qu’ils prescrivent à leurs malades, et à l’atténuation extrême des propriétés chimiques et pharmacologiques des principes administrés.

Mais cela pourrait dépendre aussi, comme on l’a vu quelquefois, de ce que les maladies guérissent spontanément et par les seuls efforts de la nature, que ne contrarie jamais l’action, assez imaginaire du reste, des doses homœopathiques.

Il s’ensuivrait donc que les prétentions de Hahnemann seraient jusqu’à un certain point fondées dans quelques cas. La question économique serait surtout réalisée, vu les quantités minimes des médicaments prescrits par les homœopathes, et de cette façon on s’expliquerait facilement le peu d’écho, la non-approbation que cette doctrine a trouvée parmi les pharmaciens et la guerre à outrance qu’ils lui ont déclarée.